Les démarches à faire

Cela peut être aussi en raison de son style et sa richesse symbolique. Ce qui veut dire que tout cela doit sauter aux yeux et être ressenti sur le coup au moment de choisir son jeu de cartes. Car c’est seulement à cette condition qu’il sera possible de créer un réel osmose avec son jeu et qu’on puisse ressentir précisément et immédiatement les messages qu’il envoie. En termes simples, le choix des cartes est primordiale étant donné que celui qui va les utiliser doit en être inspiré. Le conseil des spécialistes en la matière, c’est d’opter pour un oracle pour une première approche en cartomancie.

Les débuts…

Pour un débutant donc, ou un novice, un oracle est plus indiqué car les symboles utilisés sont nettement plus simples, plus clairs, notamment si on souhaite se lancer tout seul. Un niveau plus élevé nécessite une étude intellectuelle plus sophistiquée et plus complexe. Pareillement, le tarot est tout aussi facile et accessible pour une première fois, puisqu’il faut un minimum d’études des lames et de leurs symboles. Il en est de même pour le jeu de 32 cartes, facile et aisé. De toutes manières, pour une personne qui veut devenir cartomancien, connaître le jeu de 32 cartes est obligatoire. Mais quel que soit le choix que l’on fait, tout est bon en cartomancie, l’important, c’est d’utiliser et de se familiariser avec un jeu de cartes pour lequel on a une attirance ou bien celui pour lequel on a un don. Il faut commencer par regarder une à une les cartes, longuement, en observer chaque détail et les mémoriser. Il est essentiel de se plonger dans chacune d’elles et de relever les sensations qu’elles dégagent. Et puis, essayer de trouver un sens pour chacune et en donner sa propre définition. L’objectif est d’entrer en contact avec les cartes en laissant s’exprimer sa sensibilité.

Les autres étapes

Ensuite, consulter le livret d’explications accompagnant les cartes et faire une comparaison entre ses propres observations. On notera si ce qu’on a ressenti rejoint les définitions ou observations de l’auteur. Parfois, ce sera le cas et d’autres fois plus ou moins ou carrément à l’opposé. Peu importe, car l’étape suivante consiste à s’exercer, encore et encore. Autant que possible, il faut sortir ses cartes, les prendre en main, les observer et se remettre en mémoire leurs définitions, etc. Il faut procéder ainsi jusqu’à ce que l’on connaisse sur le bout des doigts chaque carte, afin de les assimiler parfaitement et établir une espèce de complicité avec chacune d’elles. Et c’est seulement à partir de là qu’on peut commencer à les associer.

Les différentes associations du bateleur

Dans le tarot de marseille, le bateleur porte le numéro 1. Il a une polarité neutre, s’associe au chiffre 9, au signe astrologique bélier, au jour du mardi, à la planète Mars, au printemps, au matin, à la rapidité, aux lieux comme les stades, les rues et les usines… Le bateleur appartient à l’élément du feu.

Les significations du bateleur

Lorsqu’on tire la carte, elle peut sortir à l’endroit ou à l’envers. S’il sort à l’endroit, il renvoie à l’apprentissage, le nouveau départ, l’entreprenariat, l’initiative, l’action nouvelle, l’énergie, le dynamisme et la réussite. Lorsqu’on tire une carte, c’est certainement pour une raison précise. Côté amour, le bateleur prédit le début d’une relation, un amour sincère et constructif. Côté argent, il faut investir pour entreprendre et obtenir les résultats. Côté travail, il indique le début d’une activité avec des gains prometteurs. Vous allez exercer un travail qui comporte des risques et demande une certaine autonomie, mais les gains sont conséquents. Par contre, si le bateleur sort à l’envers, il renvoie à l’indécision, à la fin d’une relation, à des obstacles et à la peur.

La roue de la vie aux 12 signes

La roue de la vie ou encore astrologie chamanique des Amérindiens n’a pas pour but de voir dans l’avenir, mais de conseiller chaque individu sur la manière de vivre avec la nature, mais surtout avec sa propre nature. Comme l’astrologie chamanique se divise selon les positions de la lune, il existe 13 signes au lieu de 12 comme ceux du zodiaque.

Un signe, un animal totem

Les signes astrologiques amérindiens sont représentés par des animaux appelés « animaux totem ». Un animal totem est considéré comme animal protecteur d’un individu selon son moi de naissance. Avec leur sens de l’observation, les Amérindiens ont associé à chaque animal totem un ou plusieurs caractères qui leurs sont propres. Dans certains cas, on peut avoir la possible interaction d’un signe avec les autres.

Entre le zodiaque et les animaux totems

Selon le mois de naissance, on peut établir une correspondance entre les signes astrologiques du zodiaque et ceux de la roue de la vie. Ainsi, on a : le faucon ou l’aigle pour le Bélier, le Castor pour le Taureau, le Cerf ou Chevreuil pour les Gémeaux, le Pivert pour le Cancer, le Saumon pour le Lion, l’Ours pour la Vierge, le Corbeau pour la Balance, le Serpent pour le Scorpion, la Chouette pour le Sagittaire, l’Oie pour le Capricorne, la Loutre pour le Verseau et le Loup pour le Poisson. Le treizième signe est représenté par le renard, mais dans certains ouvrages il s’agit du Lynx. Pour les Amérindiens, tous les éléments de la terre sont interconnectés les uns aux autres, chaque animal totem correspond aussi à un minéral totem et un végétal totem.